Le très séduisant Eval Caïn, procureur et chef de la Section Financière, tient l’affaire du siècle. Alexis Serguei Ivanov, ancien président de la société russe PETROPROM, vient d’être repéré à Paris, un an après s’être volatilisé avec la subvention du Fond Monétaire International s élevant à 250 millions de dollars. Alors qu’Eval mobilise son équipe et place l’homme sur écoute, Ivanov est sauvagement assassiné au Crillon par un commando qui ne fait pas dans la dentelle. Eval se lance alors sur la piste des deux seuls indices laissés par Ivanov : le numéro de la sulfureuse Irina Tesslova, directrice de la banque BFRD, et la carte de visite de l’avocate Ana-Amalia Guevarra. Mais « le malheur emprunte souvent des voix sinueuses pour atteindre ses victimes » De manipulations en tentatives de meurtres sur témoins, l’enquête se poursuit sur un rythme effréné !
Deux années se sont écoulées depuis le scandale des fonds du FMI détournés par des sociétés Russes. Les membres de la Brigade Financière tentent de se reconstruire après cette affaire qui coûta la vie à certains de ses membres. Sérafini est devenu procureur à la place de Caïn, Jonquille et Naël se sont jetés à corps perdus dans le travail pour oublier ces évènements tragiques. Mais la nouvelle enquête qui leur est confiée va bouleverser cette tranquillité en prenant la forme d’un simple délit d’initié qui se révélera vite être l’arbre qui cache la forêt.
Il ne reste, pour 350 millions d’Américains, que quelques jours avant que le neuro-inhibitateur élaboré par la Société Synaptic ne change radicalement leur existence. Il ne restera bientôt plus rien de l’Opus Scientilique peu à peu démantelé et dont les origines se dévoilent lentement. Il ne reste à Jonquille que quelques heures à vivre. Et dans une bourgade belge de 7.000 habitants, il reste S.W.I.F.T., coopérative bancaire au coeur du système financier mondial traitant chaque jour l’équivalent d’un million de fois le budget annuel des états-Unis…
Les complots fomentés par l’Opus Scientilique touchent à leur but : le dangereux Jifqua peut disséminer son poison n’importe où, n’importe quand… L’organisation occulte a systématiquement un coup d’avance sur le gouvernement et l’armée, qui commencent à soupçonner des complicités à haut niveau au sein d’un gouvernement allié. L’enquête s’oriente vers le Baïren, monarchie arabe et paradis fiscal où l’argent sale peut transiter sans être inquiété. Eval se rend alors sur place, pour parler au roi des intérêts louches que partage son fils, le Prince Al Farset, avec l’Opus Dei. Des intérêts pas uniquement financiers…
Terrorisme, finance occulte, enquête internationale… Richard Malka signe le grand final de cette série on ne peut plus moderne, avec ce dernier volet paroxystique et angoissant.